Posts Tagged ‘moulin rouge’

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dansul substitut al comunicării?

27/03/2010

Dansul rămâne unul dintre punctele centrale în viaţa mea personală şi culturală, întotdeauna m-au atras dansurile, dansatorii şi atmosfera pe ringul cu mişcări sălbatice, cei care sunteţi prin preajmă aţi văzut posturile mele revin asupra dansului de câte ori am ocazia. Pentru mine dansul este în primul rând plăcere, în al doilea rând comunicare şi apoi eliberare.
Aş vorbi despre multe dansuri care mi-au furat clipa şi sufletul de-a lungul vieţii, îmi amintesc din copilărie am fost marcată de Bolero, de dansul lui John Travolta din Saturday night fever, de dansul din Dirty Dancing, Michael Jackson şi Madonna, de Paula Abdul şi de Freddie Mercury, MC Hammer şi multe altele, am vrut doar să dau câte un exemplu din fiecare registru. Apoi au început filmele şi baletul dar aici îmi trebuie un articol special să le aduc pe toate, am să amintesc doar in fugă tangourile din Scent of a woman şi Moulin rouge pe Baryshnikov în White Nights şi dansul piticului din Twin peaks despre care am scris zilele trecute.
Nu nu aniversăm astăzi niciun coregraf, nicio balerină, însă cei prezenţi încalendarul artistic de astăzi mi-au vorbit mie despre dans. E vorba de Sarah Vaughan ( n. 27 martie 1924), Maria Schnieder ( n. 27 martie 1952) şi Quentin Tarantino ( 1963).Dansurile lor sunt dansuri ieşite din tipare, sunt dansuri ciudate şi incitante, sparg canoanele coregrafice şi introduc sau continuă alte idei, dansurile acestea conţin tot ceea ce văd eu într-un dans: plăcere, comunicare, eliberare
Dansul şi melodia CAPRICIU, „Whatever Lola wants, Lola gets” în interpretarea lui Sarah Vaughan

Dansul AFRODISIAC, un ultim tango în Paris alături de actriţa Maria Schneider

Dansul PROVOCARE, concursul de dans din Pulp Fiction cu scenariul lui Quentin Tarantino

Dansul TRANSĂ, tot în Pulp Fiction

Dansul LUPTĂ cu aceeaşi Uma Thurman tot în scenariul lui Quentin Tarantino, dar de data aceasta în Kill Bill

Dansul SUCCES, satisfacţia din scena finală a filmului Four rooms cu şi de Quentin Tarantino

Dansul FATAL al Juliettei Lewis în rolul lui Mallory Knox din filmul Natural Born Killers adaptare a lui Oliver Stone după un scenariu al lui Quentin Tarantino

Pe cât de bizare toate aceste dansuri pe atât de comunicative, după mine poartă în ele tot mesajul ideatic al filmelor în cauză.
Oare cum ar fi dacă în anumite momente din viaţă ne-am exprima prin dans? Pentru că tot vorbisem cu Angela despre tăcere şi sinceritate, dansul le îmbină perfect pe amândouă.

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c’est ca ma france

14/07/2009

Pentru mine Franţa e aşa:


mont_st_michel

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Edouard_Manet-Un bar aux Folies-Bergères

„Admirer c’est aimer avec tendresse, avec respect… – C’est aimer sans dégoût possible, tu comprends. – Et ce qu’on ne ferait jamais – Pour quelqu’un même qu’on connaît, – Qu’on connaît bien, on le ferait – Tout à fait volontiers pour quelqu’un qu’on admire.
(Frans Hals
Sacha Guitry )

deauville


honfleur
pissarro.stage-coach

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jardin du luxembourg

rue de moufttard


La Nausée, extrait
Jean-Paul Sartre

„La chose, qui attendait, s’est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j’en suis plein. – Ce n’est rien: la Chose, c’est moi. L’existence, libérée, dégagée, reflue sur moi. J’existe.
J’existe. C’est doux, si doux, si lent. Et léger: on dirait que ça tient en l’air tout seul. Ça remue. Ce sont des effleurements partout qui fondent et s’évanouissent. Tout doux, tout doux. Il y a de l’eau mousseuse dans ma bouche. Je l’avale, elle glisse dans ma gorge, elle me caresse – et la voila qui renaît dans ma bouche, j’ai dans la bouche à perpétuité une petite mare d’eau blanchâtre – discrète – qui frôle ma langue. Et cette mare, c’est encore moi. Et la langue. Et la gorge, c’est moi.
Je vois ma main, qui s’épanouit sur la table. Elle vit – c’est moi. Elle s’ouvre, les doigts se déploient et pointent. Elle est sur le dos. Elle me montre son ventre gras. Elle a l’air d’une bête à la renverse. Les doigts, ce sont les pattes. Je m’amuse à les faire remuer, très vite, comme les pattes d’un crabe qui est tombé sur le dos. Le crabe est mort: les pattes se recroquevillent, se ramènent sur le ventre de ma main. Je vois les ongles – la seule chose de moi qui ne vit pas. Et encore. Ma main se retourne, s’étale à plat ventre, elle m’offre à présent son dos. Un dos argenté, un peu brillant – on dirait un poisson, s’il n’y avait pas les poils roux à la naissance des phalanges. Je sens ma main. C’est moi, ces deux bêtes qui s’agitent au bout de mes bras. Ma main gratte une de ses pattes, avec l’ongle d’une autre patte; je sens son poids sur la table qui n’est pas moi. C’est long, long, cette impression de poids, ça ne passe pas. Il n’y a pas de raison pour que ça passe. A la longue, c’est intolérable… Je retire ma main, je la mets dans ma poche. Mais je sens tout de suite, à travers l’étoffe, la chaleur de ma cuisse. Aussitôt, je fais sauter ma main de ma poche; je la laisse pendre contre le dossier de la chaise. Maintenant, je sens son poids au bout de mon bras. Elle tire un peu, à peine, mollement, moelleusement, elle existe. Je n’insiste pas: ou que je la mette, elle continuera d’exister et je continuerai de sentir qu’elle existe; je ne peux pas la supprimer, ni supprimer le reste de mon corps, la chaleur humide qui salit ma chemise, ni toute cette graisse chaude qui tourne paresseusement comme si on la remuait à la cuiller, ni toutes les sensations qui se promènent là-dedans, qui vont et viennent, remontent de mon flanc à mon aisselle ou bien qui végètent doucement, du matin jusqu’au soir, dans leur coin habituel.

Je suis, j’existe, je pense donc je suis; je suis parce que je pense, pourquoi est-ce que je pense? je ne veux plus penser, je suis parce que je pense que je ne veux pas être, je pense que je… parce que… pouah!”

shakespeare a paris

notre damme
seine
quais de seine

Spleen
Charles Baudelaire
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l’espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant le mur de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement

– Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

monet_la_grenouillere

versailles
view from sacre coeur
musique a montmartre
Tournesol
André Breton
La voyageuse qui traverse les Halles à la tombée de l’été
Marchait sur la pointe des pieds
Le désespoir roulait au ciel ses grands arums si beaux
Et dans le sac à main il y avait mon rêve ce flacon de sels
Que seule a respiré la marraine de Dieu
Les torpeurs se déployaient comme la buée
Au Chien qui fume
Ou venaient d’entrer le pour et le contre
La jeune femme ne pouvait être vue d’eux que mal et de biais
Avais-je affaire à l’ambassadrice du salpêtre
Ou de la courbe blanche sur fond noir que nous appelons pensée
Les lampions prenaient feu lentement dans les marronniers
La dame sans ombre s’agenouilla sur le Pont-au-Change
Rue Git-le-Coeur les timbres n’étaient plus les mêmes
Les promesses de nuits étaient enfin tenues
Les pigeons voyageurs les baisers de secours
Se joignaient aux seins de la belle inconnue
Dardés sous le crêpe des significations parfaites
Une ferme prospérait en plein Paris
Et ses fenêtres donnaient sur la voie lactée
Mais personne ne l’habitait encore à cause des survenants
Des survenants qu’on sait plus dévoués que les revenants
Les uns comme cette femme ont l’air de nager
Et dans l’amour il entre un peu de leur substance
Elle les intériorise
Je ne suis le jouet d’aucune puissance sensorielle
Et pourtant le grillon qui chantait dans les cheveux de cendres
Un soir près de la statue d’Etienne Marcel
M’a jeté un coup d’oeil d’intelligence
André Breton a-t-il dit passe

creparia cu ravase
„Des milliards de morts. Ils multiplient mon angoisse. Je suis leurs agonies. Ma mort est innombrable. Tant d’univers s’éteignent en moi.”
(Le Roi se meurt
Eugène Ionesco )

atelier brancusi pompidou
„La solitude n’apprend pas à être seul, mais le seul.”
(Le crépuscule des pensées
Emil Cioran)

Peintre a montmartre
mim
Chanson dada
Tristan Tzara (1923)
I
la chanson d’un dadaïste
qui avait dada au coeur
fatiguait trop son moteur
qui avait dada au coeur

l’ascenseur portait un roi
lourd fragile autonome
il coupa son grand bras droit
l’envoya au pape à rome

c’est pourquoi
l’ascenseur
n’avait plus dada au coeur

mangez du chocolat
lavez votre cerveau
dada
dada
buvez de l’eau

II
la chanson d’un dadaïste
qui n’était ni gai ni triste
et aimait une bicycliste
qui n’était ni gaie ni triste
mais l’époux le jour de l’an
savait tout et dans une crise
envoya au vatican
leurs deux corps en trois valises

ni amant
ni cycliste
n’étaient plus ni gais ni tristes

mangez de bons cerveaux
lavez votre soldat
dada
dada
buvez de l’eau

III
la chanson d’un bicycliste
qui était dada de coeur
qui était donc dadaïste
comme tous les dadas de coeur

un serpent portait des gants
il ferma vite la soupape
mit des gants en peau d’serpent
et vient embrasser le pape

c’est touchant
ventre en fleur
n’avait plus dada au coeur

buvez du lait d’oiseaux
lavez vos chocolats
dada
dada
mangez du veau

la geode

Paris at Night
Jacques Prévert
Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
et l’obscurité toute entière pour me rappeler tout cela
en te serrant dans mes bras.


fete de la musique

view from eiffel tower

Ma Bohème
Arthur Rimbaud
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal;
Oh! là là! que d’amours splendides j’ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!


eiffel

„Comment mesurer la souffrance et la joie? Peut-on comparer le poids d’une larme au poids d’une goutte de sang?”
(Les bouches inutiles – Simone de Beauvoir)


MOULIN-ROUGE-Paris
lautrec_atthe_moulinrouge

Bonne Fête, France!

photo by gala

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concluzii la desfacerea pomului de crăciun

04/01/2009

\"happy new year\"gata, azi am desfăcut brăduţul se mai simte mirosul de sălbăticie şi de copilărie în casă, însă pe covor se văd urmele plecării: ace de molid uscate pe care îmi voi înţepa tălpile încă vreo două trei zile, eu zâmbesc amar, îl mai aştept un an şi între timp redevin adult, însă piticii plâng după verde-ca-pădurea şi după moşul de nea.
gata şi cu ţopăiala de revelion, anul acesta cred că am recuperat patru ani de neîntrebuinţare 100 % a un metru de picioare. am dansat toată noaptea nu mă interesa decât sportul pe ring, lovitura cu piciorul de podeaua din poveste (asta pentru ca am reuşit să rup una pereche pantofi negri cu toc eu şi fetele lui Verde împărat) şi… ca să ies din registrul copilăriei, trebuie să îmi amintesc de oscilaţia tango/ teatru/ … at first dance (sau mai bine zis picat cu tronc de la primul pas), mai explicit am improvizat cu un oareşcare făt-danseur tangoul roxanei (Moulin rouge). dincolo de senzualitatatea cuvintelor şi paşilor de dans nicio atingere, doar o puternică atracţie coregrafic-cinefilă asemeni tandreţei din Hana-bi, în pofida violenţei de fond.
acum trec de la prinţese verzi şi litere stacojii, la lady chocolate, mă rotunjesc de zor cu baci di perugina până la profunzimea formelor şi reducerea stresului. am şi o parte lirică în ciocolăţica mea, staniolul care conţine un mesaj poetic din Rostand: „qu’-est ce qu’un baiser?une apostrophe rose sur la phrase je t’aime” sau „pour écrire sur une femme il faut mouiller la plume dans l’arc en ciel” .
în concluzie: „la multe kilograme şi versuri romantice” că poate şi la anul mai dansez un tango (la trecerea spre 2010 aş încerca tangoul din Scent of a women)
apropo de 2009… în pregătire…”my to do list”
va urma

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